Louise labé - sonnet ii "o beaus yeus bruns"

1935 mots 8 pages
SONNET II : « O beaus yeus bruns… »

Introduction

Amorce :
Louise Labé, surnommée la « belle cordière » est sous l’influence Aristotélicienne (les effets de l’amour dans la vie de tous les jours ; façon sociologique et physique ; conséquences de l’amour)
Elle fait partie de la bourgeoisie Lyonnaise (1524 -1566) et reçoit une éducation « moderne », influencée par le modèle italien (Pétrarque : poète italien inventeur du sonnet) et humaniste.
Au XVIe siècle (siècle de la Renaissance), deux groupes poétiques se forment en France : La Pléiade et le Groupe Lyonnais. Avec Maurice Scève et Pernette du Guillet elle appartient au Groupe lyonnais.
Son recueil «Œuvres Poétiques » est composé de trois élégies (poème non chanté lyrique, qui exprime les sentiments personnels du poète, il est de forme longue et avec des rimes suivies) et de 24 sonnets qui s’inscrivent dans la lignée de Clément Marot (C’est lui qui a importé le sonnet en France).
Les 24 sonnets sont tous composés de décasyllabes
Ces poèmes reprennent les thématiques élégiaques et s’inscrivent dans la poésie lyrique amoureuse: ils expriment la douleur que provoque l’absence de l’être aimé et déplorent l’impossibilité d’un amour réciproque.
Mise en situation du texte :
Le sonnet II « O beaus yeus bruns » que nous allons étudier est le poème liminaire du recueil poétique (Il est placé à l’entrée)
Lecture
Annonce du plan :
Ce sonnet inaugural offre la représentation d’un amour malheureux, dans lequel intervient la création poétique.

I) La représentation d’un amour

a) Amour malheureux * V.12 : « de toy me plein » (premier hémistiche) amour malheureux * Amour non réciproque :
Les feux qui l’embrasent n’atteignent pas l’aimé (V14). Les feux de l'amour est une métaphore ancienne très connue (métaphore Pétrarquiste).
Cette métaphore commence au V11 : « flambeauw », « ardre ».
Elle se poursuit grâce à « feus » (v.12) et « estincelle » (v.14)
Elle s’étend sur plusieurs vers

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