LOUISE LABÉ vis je meurs
Introduction : “Le plus grand plaisir qui soit après amour, c’est d’en parler“ écrit Louise Labé. Or c’est bien ce double plaisir, celui d’aimer et d’écrire que nous décelons dans les vers si célébré de Louise Labé « Je vis je meurs »
Celle qui fut nommer le belle cordière en raison de son père fût une érudite, latiniste et l’helléniste, poétesse, musicienne célèbre tout autant pour sa grande beauté et ses talents.
C’est en 1555 que paraisse ses “Œuvres“, un recueil composé de diverses pièces. Nous sommes à Lyon en pleine apogée de la Renaissance, mais loin de la Pléiade. Si Louise Labé, poétesse de l’école Lyonnaise ne fait pas partie de cercle érudite elle illustre néanmoins la défense d’une langue française raffiné. Elle inspire de formes crée en Sicile au XIII ème siècle, est mise à l’honneur par Pétrarque, italien au XIV ème siècle. Dans ce poème en Décasyllabe écrit à la première personne, l’auteure pousse à l’extrême l’exposition déjà présent dans le Canzionere.
Problématique : Comment la sincérité de la passion amoureuse peut-elle s’exprimer à trouver des conventions politiques du sonnet
Afin de répondre à cette question, nous observerons d’abord (I) Comment l’expression de la poétesse donne à ces vers un accent de sincérité, ce qui nous conduiras à étudier (II) quelle façon la forme du sonnet souligne le mouvement contradictoire de l’amour, pour enfin constater que c’est de la fusion entre contraintes et souffrances amoureuses que naît la poésie lyrique.
I – Cette expression des sentiments personnels donne un accent de sincérité :
a. Omniprésence du JE :
1 : Le JE est présent sous différentes formes dans chacun des vers (dans le premier vers, 5x la présence du JE). Il y a aussi une anaphore
2 : L’adéquation entre la poétesse et la femme inspire confiance, on ne voit pas de différence entre l’auteur et la femme.
b. Force des sentiments exprimés :
1 : Sentiments explicit. Le mot