louise roland
Pendant dix ans, cette femme entretient une relation avec un ami commun à elle et son mari, M. Maréchal. Très amoureuse de cet homme, elle a de lui un fils illégitime, Jean. Cette aventure serait restée secrète si l'héritage soudain de Maréchal pour un seul des fils n'avait pas éveillé les soupçons de Pierre. Sa honte et sa souffrance sont intolérables quand elle s'aperçoit que son fils se doute de quelque chose : « Laisse-moi parler... Depuis un mois j'ai souffert tout ce qu'une créature peut souffrir ». Elle est prête à partir, à laisser ses enfants pour se repentir de sa faute, mais l'amour que son fils Jean lui porte est bien trop grand pour qu'il accepte d'abandonner sa mère. Elle continue donc à vivre, sans bafouer son honneur.
Elle est la mère des deux héros. Âgée de quarante-huit ans, c'est une belle femme que le temps a peu marquée : « Mme Roland, une femme de quarante-huit ans et qui ne les portait pas ». La description que l'auteur nous fait d'elle est très positive : c'est une femme belle, au caractère doux, aimée de tous, son air est heureux, reposée. Elle aime les lectures simples, d'amour, et la poésie, même mauvaise, éveille en elle quelques cordes sensibles : « [...] la sensation d'un désir mystérieux presque réalisé ».
Pendant dix ans, cette femme entretient une relation avec un ami commun à elle et son mari, M. Maréchal. Très amoureuse de cet homme, elle a de lui un fils illégitime, Jean. Cette aventure serait restée secrète si