Ue 5.2
Lieu de stage :
Unité de soin long séjour à orientation géronto – psychatrique : An Haleg
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Recueil de données sur une patiente que nous appellerons Madame X.
Madame X est née le 2 Octobre 1948, elle a soixante – deux ans. Elle est atteinte d’une psychose schizophrénique. Ses troubles auraient commencées en 1968 : elle n’avait alors que vingt ans. En effet, son père décède des suites d’un cancer de la gorge et Madame X se retrouve seule avec sa sœur et sa mère. Elle vit très difficilement la mort de son père : elle tentera même de se suicider par pendaison et l’intervention de sa sœur la sauva. Madame X enchaîne alors les hospitalisations en milieu psychiatrique : la patiente a connu toutes les thérapeutiques de la schizophrénie, y compris les cures de sékel (utilisé au XXème siècle). Il s’agit d’un principe qui consiste à des comas insuliniques, provoqués par des injections, puis un ressucrage progressif. Le but recherché était une dissolution temporaire de la mémoire. Il était estimé qu’au réveil, le sujet était apaisé et psychiquement disponible pour des interventions psychothérapeutiques. La pathologie de la patiente s’est révélée lorsqu’elle était très jeune mais il faut savoir que la schizophrénie se développe entre 15 et 25 ans. Cette maladie représente 1 % de la population, ce qui est considérable. C’est une psychose grave, caractérisée par des signes de dissociation mentale, d’incohérence, de repli sur soi – même. Lors des phases de décompensation, elle peut être accompagnée de délires, de mélancolie, parfois d’aggréssivité, de dépression. La pathologie de Madame X demeure actuellement stabilisée mais la patiente a eu des phases dépressives : cela se traduisait par des symptômes comme des difficultés à la marche, des troubles du schéma corporel (le morcellement du corps chez les psychotiques), des refus de s’alimenter, et de vives réclamations et contestations. Parfois, il arrivait même que les soignants