Louvrier et la kholkozienne
L'influence d'un groupe statuaire de la Grèce antique représentant les tyrannoctones est parfois cité1.
La réalisation de cet immense monument a été conduite à partir d'un modèle en plâtre d'un mètre et demi de haut créé par l'artiste par un groupe de plus de vingt ingénieurs dirigé par V.P. Nikolaev. La sculpture faite en acier inoxydable, un alliage fer-chrome-nickel (Fe-Cr-Ni), est alors coulée selon ce modèle dans les ateliers de l'Institut mécanique et de l'industrie métallurgique sous la direction du professeur P.N. Lvov.
Après l'exposition, lors du transport de Paris à Moscou, la statue fut endommagée. Elle a été reconstruite entre janvier et août 1939 et placée sur un piédestal devant l'entrée nord du centre panrusse des expositions. Elle a été restaurée en 1979.
La sculpture est qualifiée par la Grande Encyclopédie soviétique de « standard du réalisme socialiste soviétique »2.
En 2003, le monument a été démonté en 40 fragments. On avait alors l'intention de le restaurer et de le remettre à sa place à la fin 2005. Cependant, à cause d'un problème de financement, la sculpture est restée démontée plus longtemps que prévu. La sculpture a finalement retrouvé son piédestal (10 mètres plus haut que le précédent) le 28 novembre 20093.
Le modèle final du monument,(avant coulage),lui même, en bronze et d'une hauteur de 160 cm, est conservé à la Galerie Tretiakov à Moscou.
L'alliage