Lucrèce, de la nature

897 mots 4 pages
Nous allons étudier un texte de Lucrèce, daté du Ier siècle av JC, intitulé « De la nature ». Lucrèce est un poète philosophe matérialiste romain. « De la nature » est un poème didactique à la gloire d’Epicure et de sa doctrine matérialiste. Il est constitué de 6 livres, chaque livre fait plus de 1000 vers. Dans le livre III, Lucrèce traite de l’âme humaine. Sa thèse est comme les hommes ignorent de quoi est constitué leur âme, ils ont peur de la mort. Il essaie de prouver que l’âme naît et meurt en même temps que le corps. Nous allons nous demander dans quelle mesure l’auteur procède pour nous administrer une leçon philosophique efficace. Nous allons d’abord analyser une démonstration implacable au service de la raison puis verrons par la suite une plongée dans l’enfer des passions: la leçon de morale Epicurienne.

Dans cet extrait, Lucrèce évoque une démonstration implacable au service de la raison. Il utilise la négation des Enfers: c’est le postulas implicite de la thèse et de tout le système matérialiste qui s’énonce d’un ton très radical. Le philosophe Epicurien est sûr de lui et il a la certitude que l’Enfer n’existe pas. Il termine sur une boutade, il verrouille son texte au v.38 par une double négation. Puis, on peut relever l’anaphore « Nec » que l’on retrouve à l ‘ouverture de 6 vers. L’anaphore « Nec » est l’omniprésence des tournures négatives qui reflète donc l’offensive menée par le sage contre la fable. Ensuite, on peut constater que l’auteur détourne la fable mythologique au profit d’une démonstration implacable. Le plan et la structure du passage présentent 5 ex-arg qui suivent tous la même structure. Une évocation qui précède ou succède l’interprétation Epicurienne qui est en faîte. En effet, l’auteur s’appuie sur une fable mythologique, il la détourne et il lui donne un sens Epicurien. Par le vas et viens incessant des figures mythologique et de

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