Lumiere
- à force de parler de Lumière, l’aveugle finit par oublier sa cécité ; - à force de croire à la Lumière, l’aveugle finit par s’imaginer qu’il voit ; - à force de chercher le Lumière, l’aveugle peut finir par la trouver.
La Lumière ne se confère pas. Les uns y croient et l’appellent Dieu ; les autres émettent la folle présomption de la détenir et l’appellent raison ; d’aucun enfin la devinent et la cherchent : ils l’appellent la vérité.
- ce retour sur nous même - en en nous affranchissant de l’influence pernicieuse de notre existence antérieure, nous fait découvrir progressivement que la Lumière que nous sommes venus chercher se trouve en nous. J’ai cette intuition que la Lumière qu’on nous demande d’approcher ne se révèlera progressivement à nous qu’au fur et à mesure que nous aurons assimilé et coordonné les enseignements qui se dégagent de l’interprétation des symboles C’est à cet instant que, premier éclairs de la Lumière, l’humme doit apprendre de l’instructeur le sens de l’action et qu’il doit - guidé et éclairé , armé de ses outils pour entreprendre son rude travail : le dégrossissement de sa pierre brute. Il lui revient dès lors le devoir d’affranchir son esprit et de purifier son cœur.
La marche vers la lumiere ne doit elle pas alors être symboliquement associée à une quête - éternelle - vers la Lumière ? Cependant, si la lumière de l’Orient éclaire le chemin de la connaissance et donne au fils de la Lumière l’énergie nécessaire pour poursuivre sa tâche, il ne faut pas oublier qu’elle peut également devenir un feu dévorant pour quiconque s’aventurerait à la contempler sans y avoir été longuement préparé.
Je perçois alors que l’intelligence de l’esprit ne peut avoir de sens que si elle est doublée de l’intelligence du cœur ouvrant par la même les