« Lux » est le dernier poème des châtiments. L’ensemble de ce poème revient sur ce qui est fondamental dans la pensée de Victor Hugo. On distingue cinq parties, chacune d’entre elle pourrait porter un nom car chaque partie renvoie à un thème particulier, la première partie correspond à La réconciliation universelle, la deuxième à une réelle harmonie retrouvée, enfin la troisième renvoie à la question de dieu essentiellement, puis les deux dernières parties s’attardent sur l’avenir, l’espoir.
Or, nous ne pouvons pas traiter ce poème en fonction de ces cinq parties isolées. Il serait préférable de remettre « Lux » dans le contexte de l’œuvre.

Ce poème fait office de conclusion. Cette conclusion, c’est celle d’un homme engagé politiquement, un Républicain qui tend à défendre ses convictions politiques. Le recueil « Les Châtiments » est une œuvre unique de par sa diversité de tons mais aussi à cause de sa grande violence. Hugo ne cache pas ses positions, il affirme haut et fort ses idées afin d’éclairer le peuple. Justement, cette notion de lumière, nous la retrouvons dans « Lux » qui est un poème pleinement optimiste. Victor Hugo défend, dénonce et assume une parole, celle du peuple tout entier. La philosophie qu’il abrite dans « Les châtiments » est celle qui consiste à dire que le châtiment du tyran mènera à la liberté et l’avènement de la République.
Personnage engagé, politique, philosophe, Victor Hugo est aussi un homme croyant. Ses écrits font souvent allusions à ceux de la Bible. On retrouve aussi une philosophie dans l’œuvre à ce sujet qui vise à faire comprendre l’importance de la spiritualité en elle-même, l’attachement à la Religion et le dévouement à celle-ci en écartant la corruption de l’Eglise du second empire. Rappelons que Victor Hugo est pour le partage de l’Eglise et de l’Etat, au 19ème siècle déjà il évoquera l’école laïque. On peut parler de prémices des lois Jules Ferry. La religion occupe une place importante dans Lux,