Lycée
Comparaison et métaphore
1.Comprenez les métaphores suivantes en retrouvant pour chacune d’elles le comparé, le comparant et l’analogie:
Des chemins dorment sur ta joue (Gérard Engelbach).
Le temps vieillard souffrant de multiples entorses (Robert Desnos).
L'heure? Un bourgeon qui fuse (Gisèle Prassinos).
Aux enclumes du soir.
Frappent les rayons de lune (Federico Garcia Lorca).
C'est le temps qui use sa veste (Rainer Maria Rilke).
La nuit servante lasse qui s'éloigne (Jean-Vincent Verdonnet).
L'horloge qui s'ennuie dans son armoire de chêne
Fait aller et venir son gros nombril doré (Maurice Maeterlinck).
2.Choisissez un mot dans chacune des listes suivantes et rapprochez les afin de créer une métaphore que vous introduirez dans une phrase:
Liste A: :heure, siècle, minute, seconde, jour, horloge, nuit, aube, crépuscule, avenir.
Liste B: torrent, vent, fleuve, lagune, colline, sentier, borne, goutte, cascade, braises.
3.Identifier et expliquer une figure de style Chacune des phrases suivantes contient une figure de style : comparaison, métaphore, personnification, antithèse. Identifiez-la et indiquez en une phrase l'effet recherché par ce procédé (mettre en valeur une idée, créer un effet de surprise, rapprocher deux éléments...).
Ex.: Ô Lou le ciel est pur aujourd'hui comme une onde (Apollinaire). Apollinaire compare le ciel à l'eau pour insister sur sa pureté et son étendue.
> Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle (Baudelaire) > Je marcherai tes yeux fixés sur mes pensées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. (Hugo) > Les enfants riaient / De voir d'affreux géants très hères / Vaincus par des nains pleins d'esprit. (Hugo) > Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux (Baudelaire) > Les seaux et les poulies / Grincent et crient / Toute la mort dans leur mélancolie. (Verhaeren)
> Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un