Médias et opinion publique
L’actualité récente sur le port du niqab a relancé les débats jusqu’à une proposition de loi l’interdisant sur le domaine public. Début avril, une conductrice était verbalisée pour port du voile intégral pour circulation dans des conditions non aisées. Les médias se sont emparés de cette information à un moment stratégique, peut-on parler de hasard, de problème récurrent ou bien cette information n’est-elle pas venue ajouter une pierre à l’édifice afin de conditionner notre opinion ? Certes l’accessibilité, la légitimité des médias ainsi que la « programmation » des informations facilitent ce conditionnement, mais n’existe-t-il pas une diversité et une qualité qui répondent à nos attentes sous couvert d’instances de contrôle ?
Les médias sont accessibles à tous, il s’agit de tout moyen permettant de faire circuler « en masse » des messages, des informations. Parmi les plus fréquents nous pouvons citer la presse écrite, la radio, la télévision et internet. Leur accessibilité fait que chacun peut y avoir accès. Ils occupent une place légitime dans notre société, ils sont connus et reconnus de tous. Cette reconnaissance fait que toute information donnée est présumée vraie. La récente diffusion du « jeu de la mort » sur France 2 qui s’inspirait d’une étude menée dans les années 60 par un chercheur en psychologie sociale afin d’analyser les mécanismes de l'obéissance d'un individu face à une autorité jugée légitime, a révélé le pouvoir de la télévision sur le cerveau des téléspectateurs et l’instrument que pouvait être la télévision.
La quantité d’informations qui pourrait être véhiculée chaque jour par les médias est tellement importante qu’une sélection est faite en aval. Une information va être mise en avant plutôt qu’une autre, elle va être plus ou moins développée en fonction de sa popularité et de l’impact qu’elle peut avoir sur la politique ou les débats nationaux. L’exemple récent du tremblement