Mémoire
Mardi 16 mars 2004 Anne-Sophie Brouillet Microfinance et lutte contre la pauvreté : Que peut-on dire de la place et du rôle des « couches moyennes » ? Une contribution du Réseau IMPACT(*) : Anne-Sophie BROUILLET (Gret) et Dominique GENTIL (Iram) Les catégories sociales « moyennes », associées aux opérations de réduction de la pauvreté et des inégalités (pour garantir une certaine cohésion sociale), seraient en meilleure position pour en tirer parti que les « pauvres ». La question rejoint celle en vigueur à l’époque où les thèses de l’ »effet locomotive » des couches moyennes sur le développement étaient actives. Il a semblé utile au Réseau IMPACT (*) de la mettre en débat, dans son actualité, au cours d’un atelier de réflexion organisé le 11 décembre 2003 à Paris et intitulé « A qui bénéficie la lutte contre la pauvreté : aux pauvres ou, en fait, aux classes moyennes ? ». En plus d’exposés introductifs sur l’état de la question en Europe, en Afrique occidentale et orientale, des illustrations sur le sujet ont été apportées sous l’angle des acteurs (organisations paysannes, micro entreprises et institutions de microfinance). Anne-Sophie Brouillet (secrétariat permanent du Réseau) vous propose de prendre connaissance du contenu de l’intervention de Dominique Gentil (Président du Comité d’orientation) sur les systèmes financiers décentralisés, complété par quelques références bibliographiques. Les questions de différenciations sociales sont-elles prises en compte par les acteurs de la microfinance, et de quelle façon ? Le débat est ouvert...Souhaitons que les lecteurs y participent ! Une des questions en débat sur les interventions de Lutte contre la pauvreté tient au ciblage des bénéficiaires. Par opposition à une approche « ciblée » (actions spécifiquement orientées sur des groupes « pauvres »), le Réseau IMPACT défend une approche « inclusive », qui réinsère les « pauvres » dans des