Madame De Cl Ves
I-Le topos de l’aveu A) Le rôle des différents personnages
La femme courageuse
Madame de Clèves se dit courageuse pour avouer aimer quelqu’un d’autre que lui, son mari.
L 6 à 8 « Ne me contraignez point, lui dit-elle, à vous avouer une chose que je n’ai pas la force de vous avouer, quoique j’en ai eu plusieurs fois le dessein. »
L17 à 20 « Je vais vous faire un aveu que l’on n’a jamais fait à son mari, mais l’innocence de ma conduite et de mes intentions m’en donne la force. » Ce sont deux phrases contradictoires de la princesse.
22-23 « Je n’ai jamais donné nulle marque de faiblesse. » hyperbole.
Le mari trompé
Monsieur de Clèves pense être trompé par sa femme mais ne sait pas de qui il s’agit.
L 13-14 « son silence achevant de confirmer son mari dans ce qu’il avait pensé. »
L 15 « et c’est me dire que je ne me trompe pas »
L 27 « j’ai des sentiments qui vous déplaisent » : Cette périphrase montre qu’elle aime un autre homme.
L 48 « Je vois que vous craignez d’en avoir pour un autre »
L’amant caché
Lors de cet aveu Monsieur de Nemours est caché derrière les buissons pour entendre les révélations de la princesse car il l’aime mais il n’est pas sûr que cela soit réciproque. Madame de Clèves tente de garder secret le nom de celui-ci.
L 63-64 « Mais, Madame, achevez, et apprenez-moi qui est celui que vous évitez »
L 66-67 « Je suis résolue de ne vous le pas dire, et je crois que la prudence ne veut pas que je vous le nomme ». La prudence est personnifiée.
B) Un aveu inhabituel
Un aveu provoqué pour confirmer les doutes de Monsieur de Clèves.
Monsieur de Clèves cherche par tous les moyens de convaincre sa femme de lui avouer l’identité de la personne dont elle est tombée amoureuse.
Le champ lexical de l’aveu : L 6, 7, 60 et 77 « avouer » ; L18 et 75 « aveu » ; L77 « vérité »
L 49 à 51 : « Et qui est-il, Madame, cet homme heureux qui vous donne cette crainte ? Depuis quand vous plaît-il ? Qu’a-t-il fait