Mademoiselle
En 2007,les 10 % des Français les plus riches avaient un niveau de vie, en moyenne, 6,6 fois plus élevé que les 10 % les plus pauvres.
Le ralentissement de la croissance depuis les années 70, la montée du chômage, le maintien voir le creusement des inégalités économiques et sociales sont autant de facteurs qui replace le terme de classe sociale au cœur de l’actualité ( qui avait quasiment disparu durant les 30 Glorieuses). On définit selon Marx les classes sociales par des groupes sociaux occupant la même place dans le processus de production et ayant un mode de vie similaire « une classe en soi » accompagnée d’une conscience de classe, les individus prennent conscience de leurs intérêts communs et s’organise pour les défendre « classe pour soi » manifestant leur sentiment d’appartenance par la lutte des classes . Pour Marx dans une économie Capitaliste il existe deux grands groupes antagonistes : la bourgeoisie détenant les moyens de productions et le prolétariat qui ne possède que sa force de travail. Pour Weber la classe sociale n’est qu’une caractéristique économique ne pouvant déboucher sur une conscience commune des classes. Certains auteurs contemporains prédisent la fin des classes sociales et de la conscience d’appartenir à l’une d’elle mais les inégalités économiques et sociales à ce jour restent une réalité pour les classes sociales. On en vient donc à se demander si avec les changements socio-économiques actuels engendré par la crise créant de nouvelles inégalités nous assistons ou non à un retour des classes sociales en France ?
Dans une première partie nous verrons l’influence des changements socio- économiques sur les classes sociales et dans une deuxième partie nous verrons la tendance à la moyennisation des classes sociales et son évolution.
1- L’influence des changements socio-économiques sur les