Maisons paysannes
Extrait d'inventaire rédigé par un moine appartenant à l'abbaye du Saint Sépulcre suite à l'incendie du village. On évalue les dégâts en commençant par la grange monastique, puis par l'Église et enfin les maisons. L'inventaire est fait pour un souci de bonne gestion car les paysans ne pourront pas payer les impôts demandés par les laïques ou les ecclésiastiques. L'auteur peut être poussé à surestimer mais il a sans doute essayé d'être au plus juste. Ce village dépend de l'abbaye du saint Sépulcre. Cette abbaye laisse une forte comptabilité depuis 1298 pour mieux gérer leur domaine. On commence à entrer dans la crise du XIVe siècle.
Le problème que soulève ce texte est: en quoi le document est révélateur du quotidien de la paysannerie picarde?
La liste des biens nous permet de connaître leur environnement, leur bien, …
La société villageoise.Un tableau du village.C'est un gros village, néanmoins, ce terme n'apparait qu'au XIVe siècle: on parle de ville qui est un terme général. Le texte rapporte 10 personnes qui ont perdu des biens. Il y a deux personnages particulier: le prêtre qui est qualifié de Sir et la demoiselle qui est sans doute un terme pour désigner une fille appartenant à l'aristocratie. Le texte nous apprend aussi la grande importance des patronymes. Le texte ne parle pas de chevaliers car le village fait partie des possessions religieuses et c'est peut-être aussi pour ça qu'elles sont attaquées par des soldats: les villages comme celui ci sont probablement plus facile à piller. Néanmoins, même s'il n'y a pas de chevaliers, on remarque que les paysans sont armés. Il est important de noter l'intérêt porté à la femme: elle a le droit de posséder, d'hériter et de transmettre. Les activités de la paysannerie sont la polyculture, l'élevage et la fabrication de bière; on remarque à travers le texte des manques comme les manouvriers.
La différenciation sociale.La différenciation passe par le classement selon les