Maissa bey
Maïssa Bey, de son vrai nom Samia Benameur, est une femme de lettres algérienne. Elle est née à Ksar el Boukhari en 1950. Elle suit des études universitaires de lettres à Alger puis elle enseigne le français à Sidi-Bel-Abbès, une ville dans l’ouest de l’Algérie. Elle a écrit plusieurs romans, nouvelles, pièces de théâtre et récits dont certains ont été récompensés par des prix. Aujourd’hui elle réside toujours à Sidi-Bel-Abbès où elle anime une association culturelle qui s’appelle Paroles et écritures.
Maïssa Bey perd très jeune son père qui était instituteur. Il meurt sous la torture de l'armée française durant la guerre d'Algérie. Il était combattant du FLN (Front de Libération Nationale).
Par une écriture retenue, Maïssa Bey dénonce la violence de la société algérienne aujourd'hui, la douleur des femmes sous la tutelle des hommes et les oublis de l'histoire. En 1999, elle a obtenu le prix de la Société des gens de lettres pour Nouvelles d'Algérie.
Maïssa Bey est une femme blessée. Son père décède donc quand elle n’a que 7 ans. Les histoires qu’elle écrit rappellent son mal, mais souvent c’est un mal commun à tous les Algériens. Son premier roman Au commencement était la mer parait en 1996. Elle écrit en français car elle est, et je cite ‘nourrie et imprégnée de culture française’.
Elle a écrit des romans, des nouvelles, des récits. Certains de ses romans ont été adaptés au théâtre comme par exemple Bleu, Blanc, Vert qu’elle publie en 2007.
Certains de ses livres sont récompensés par des prix, comme par exemple le roman Pierre, Sang, Papier ou Cendre publié en 2008 que nous allons présenter tout à l’heure qui a reçu le Grand Prix du roman francophone.
A propos de son pseudonyme elle dit ce qui suit : "C'est ma mère qui a pensé à ce prénom qu'elle avait déjà voulu me donner à la naissance (...) Et l'une de nos grand-mères maternelles portait le nom de Bey (...) C'est donc par des femmes que j'ai trouvé ma nouvelle identité, ce qui me