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694 mots
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ANNIE ERNAUX LA PLACE 1983Questions
I. 1 Les pronoms personnels « Je/ me » l. 4 et les déterminants possessifs « Mes /ma » l .2 & 4 nous permettent d’identifier la narratrice. ( 1.5 pts)
2.a. Les verbes sont conjugués essentiellement à l’imparfait :
« Il n’osait plus / je ne lui parlais plus » l. 1 (0,5 pt)
b. Ce sont des imparfaits d ’habitude. ( 0,5pt)
c. Ce temps renvoie à la jeunesse de la narratrice, à sa vie d ’étudiante. ( 0,5pt)
3. a. Elle utilisait un langage familier. (0,5pt)
b. Les mots qu’elles utilisait sont : « Prof, dirlo, dico » l. 5 ( 0,5 pt)
4. Il s ’agit d’une autobiographie puisqu ’ Annie Ernaux est à la fois l ’auteur de La Place, la narratrice et le personnage de cette histoire . Ici, elle évoque un épisode de sa jeunesse, qui la confronte à son père. ( 1 pt)
5 a. Les deux premières phrases du texte : « Il n’osait plus me raconter... / Je ne lui parlais plus … » sont à la forme négative . (0,5pt)
b. « incompréhensible » est un adjectif qui signifie : qu’on ne peut pas comprendre » (0,5pt)
Il est formé sur in ( préfixe négatif) / compréhens ( radical de comprendre ) / ible suffixe de la possibilité ) (0,5 pt)
6.Les deux mots à relever dans le quatrième paragraphe sont : « stupéfaction l. 24 / incrédule l . 26 » (0,5 pt)
7.Le groupe verbal « travailler de ses mains » est un attribut du sujet. (0,5pt)
8.Le père d ’Annie Ernaux ne montre guère d’intérêt pour les études de sa fille : ce qu’elle étudie est trop loin de lui ; seul « le latin » l’intéresse car « il a servi à la messe ». De plus, il craint ou il espère qu’elle ne réussisse pas lui prouvant ainsi qu’il avait raison. Parfois la voir plongée « dans ses livres » l’ exaspère car sa fille montre alors « un visage fermé ou est de mauvaise humeur ». Il estime que faire des études peut la rendre « malheureuse » ou mettre en péril « sa santé » ou son épanouissement.
( 1.5 pt )
9.Les relations entre le père et la fille sont souvent conflictuelles,