Malade immaginaire acteiii scène 10
En premier temps dans cette scène il suffit à la servante de se vêtir d'habits de médecin pour qu' Argan ne l'a reconnaisse pas: le déguisement de médecin est donc crédible juste pour ses vêtements. Dans cette scène Molière fait du médecin une personne prétentieuse, ligne 3 et 4 « […] pour vous montrer l'excellence de mes remèdes [...] » mais aussi une personne formaliste, ligne 11 « Cet homme n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins ». L'auteur se moque également du langage scientifique des médecins puisque dans cette scène à la ligne 53 le médecin va jusqu'à inventer le mot « conglutiner » ainsi il fait preuve de néologisme. Il va même employer du latin inventé de toute pièce à la ligne 50 « Ignorantus, ignoranta, ignorantum ». On remarque également que le médecin à des diagnostiques et des remèdes hasardeux, ligne 20 Argan dit « Il me semble parfois que j'ai un voile devant les yeux » et le médecin lui répond « le poumon ». Pour chaque maux, le médecin lui dit que c'est un problème au poumon... Et ses remèdes consistent à manger des plats couteux pour l'époque comme du bon gros bœuf et du bon gros porc, ainsi que de boire du vin pur. C'est pourquoi nous pouvons dire que la médecine est critiqué et que Molière se moque des médecins plutôt pédant dont le savoir est limité.
En deuxième temps Argan, ou plutôt les « faux » malades sont critiqués par Molière. Au commencement parce qu'il ne voit pas que c'est Toinette, sa servante, qui est déguisée, et également parce qu'il croit à tout ce que le médecin lui dit, même si les diagnostiques