Le Malade Imaginaire Acte III scène 10
Ainsi est mise en valeur de façon risible l’autosatisfaction des médecins avec un mépris pour la véritable médecine et un dénigrement des maladies les plus courantes.Il s’agit d’un éloge paradoxal et comique de la maladie : « bonnes *5 + pestes fièvres, hydropisies pleurésies » (voc technique et médical + oxymore). C’est un étalage de savoir médical et à la fois une critique pointue et précise de la part de Molière qui connait bien ce lgge.De plus, l’effet de foisonnement dû à l’énumération « fièvre, transport, pestes, maladies/ toutes les maladies/ tous les médecins » accumulation hyperbolique qui montre que le médecin se gargarise de mots évoquant des maladies atroces et des termes savants.Enfin le rythme binaire « c’est là que je me plais, c’est là que je triomphe » souligne l’affirmation d’un …afficher plus de contenu…
= antithèse entre « grands médecins » et « ignorants ».Le comique de répétition se met en place avec le mot « le poumon » 11 fois. La scène est marquée par cette répétition incessante qui martèle le diagnostic comme on frappe du poing. Au-delà du comique, c’est l’obstination butée du médecin aveugle et sourd aux maux du patient = satire + critique.