II- Mort d'une icône 1) La réaction nationale

Quelques minutes après l'annonce de la mort de celui que le monde entier vénérait comme une incarnation de la réconciliation raciale, une foule de plusieurs centaines de personnes de toutes origines, n'ont pas tardé à se rassembler près de la maison de Mandela, située a Johannesburg. Le ton était plus à la célébration qu'au recueillement, avec des chants contre l'apartheid et bien à la gloire de Mandela. Des tonnes de fleurs en sa mémoire seront ensuite desservis contre sa maison.

De plus, dans les jours qui suivent, des milliers de personnes tiennent à lui rendre hommage en se rendant dans sa maison a Soweto, à la présidence à Prétoria, et ainsi que devant l'hôtel de ville du Cap, lieu ou Nelson avait fait son premier discours juste après sa libération en Février 1990. Jacob Zuma invitera donc le peuple africain à une journée nationale de prière et de réflexion, sur sa vie ainsi qu'à sa contribution au pays et au monde en son honneur le 8 Décembre 2013, soit trois jours après son décès. Le deuil du pays s'étendra sur une dizaine de jours.

2) La réaction mondiale.

Le monde, lui aussi n'a pas tardé a réagir peu après l'annonce de la disparition du héros africain.

Voici une phrase dite par le président américain Barack Obama qui fut le premier à réagir depuis la maison blanche : «Il était un homme courageux, profondément bon, grâce à sa farouche dignité et à sa volonté inébranlable de sacrifier sa propre liberté pour la liberté des autres, il a transformé l'Afrique du Sud et nous a tous émus.» Par la suite, c'est François Hollande qui exigera la mise en berne de tout les drapeaux en France, pour que le message soit partagé par tous les Français.

L’inde a décrété vendredi, cinq jours de deuil national en hommage à Nelson Mandela salué comme un "véritable gandhien" et un "grand ami" par les dirigeants du pays. Des milliers d'écoliers indiens lui rendront un ultime hommage en classe comme le montre