Manon lescaut incipit

1050 mots 5 pages
L’incipit constitue un passage obligé de tout texte narratif. Il sert à informer le lecteur, à le faire entrer dans l’univers mis en place par la fiction, aussi bien qu’il obéit à une stratégie mise en place par l’auteur pour retenir son lecteur et l’inciter à poursuivre le livre : c’est ce que l’on appelle, en termes savants, la « captatio benevolentiae ». Comment l’abbé Prévost cherche-t-il, dans son incipit à capter l’attention du lecteur ? La rencontre de l'homme de qualité avec Manon fait entrer le lecteur dans le vif du sujet et pose d’emblée la complexité de l’héroïne du roman.

I. Un début in medias res
1. Une ville en émoi
C’est un début in medias res qui ne manque pas de présenter des avantages pour la narration. Nous découvrons une ville en émoi par le passage d’un convoi de prostituées, ses habitants dans une précipitation confuse, friands de nouveautés. Plusieurs procédés accentuent l’aspect de confusion :
 Le lexique de l’agitation : « alarme », « tumulte », « confusion », « désordre ».
 des verbes d’action : « se précipitaient », « s’avançait », « se poussant », « venir », « conduis », « sortait », « entrez », « descendre », « entrai », « se tourner ».
 Le lexique de la curiosité signale une attitude concupiscente, voyeuriste, : « populace curieuse », «excite la curiosité de ces bons

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