Marat
I.Introduction
Jean-Paul Marat est né près de Neuchâtel (Suisse) en 1743 et est mort le 13 juillet 1793. De famille modeste. Il fut médecin, physicien, journaliste et homme politique français durant la Révolution. Il était atteint d’une forme grave d’eczéma qui le forçait à prendre des bains très souvent pour l’éviter de souffrir.
II.La vie de Marat
1) Les début de médecine de Marat Il est instruit par son père, médecin et protestant espagnol qui a fui la Sardaigne pour la Suisse. À seize ans, Jean Paul Marat part suivre ses études de médecine à Toulouse, Bordeaux et Paris, à l’issue desquelles il voyage en Europe avant de se fixer à Saint-Andrews (Écosse). Il y exerce jusqu’en 1776 et y rédige son premier ouvrage, les Chaînes de l’esclavage (1774).Rentré en France comme médecin au service des gardes du comte d’Artois en 1776, Marat publie des ouvrages scientifiques influencés par le courant réaliste. Mais il se préoccupe surtout, dans un esprit prérévolutionnaire, de politique. Son Traité sur les principes de l’homme (1776), raillé par Voltaire, défend le peuple contre les élites. Marat a peu d’amis et de soutiens. Rejeté par l’Académie des sciences qui désapprouve ses travaux, il devient que plus extrémiste. De 1779 à 1789, il écrit une douzaine d’ouvrages,Il demeure un personnage contesté.
2)L’ami du peuple La Révolution permet à Marat d’exercer son talent autrement que dans la confidentialité. Il donne libre cours à son ambition en plaidant en faveur de l’égalité absolue des hommes. Dès 1789, il prend position en faveur du peuple dans son journal, l’Ami du peuple, qui reçoit rapidement les faveurs du public. Très lu par les masses parisiennes, il dénoncé les trahisons de la révolution, le périodique qualifie les ministres,les aristocrates et les nobles(comme LA FAILLETTE) de traîtres et présente la violence comme le principal outil de la Révolution afin d’en terminer avec l’ordre ancien et d’assurer la fidélité des hommes de l’ordre