marché des extensions
Au Royaume-Uni, plus de 80 millions d'euros sont ainsi dépensés chaque année pour se procurer tout type d'extensions de cheveux, faisant de ce pays le troisième importateur de mèches derrière les Etats-Unis et la Chine, d'après Reuters. La même dépêche rapporte une hausse de 160 % des demandes en Grande-Bretagne en douze mois, en 2010-2011. Et ce n'est que le début : le Guardian parle d'un "marché émergent", qui ne connaît pas la crise.
Une plongée dans un salon de coiffure londonien, où l'on vend des extensions pour la chevelure complète moyennant 1 120 euros, laisse apercevoir les motivations de certaines clientes : l'une avoue avoir commencé à se parer des cheveux d'autrui lorsque, adolescente, elle voulait jouer à "copier des stars comme Christina Aguilera", tandis que la gérante estime que "la passion du Royaume-Uni pour les extensions a commencé avec Victoria Beecham
Tout se vend et tout s'achète de nos jours, et certaines parties de notre corps ne font pas exception. Un reportage du Guardian, publié dimanche 28 octobre, se penche sur le commerce florissant des cheveux, qui recèle, avance-t-il en titre, un "secret" peu avouable. Car les cheveux, ces accroche-cœurs qui ont "toujours exercé une puissante attraction métaphorique", sont devenus "plus qu'un symbole" : un "big business", note le quotidien britannique.
Au Royaume-Uni, plus de 80 millions d'euros sont ainsi dépensés chaque année pour se procurer tout type d'extensions de cheveux, faisant de ce pays le troisième importateur de mèches derrière les