De nombreux mythes circulent concernant la culture de l'herbe comme par exemples :

La qualité de la Colombienne, de la Mexicaine et autres variétés d'herbes exceptionnelles, proviendrait de la conjugaison exceptionnelle d'un sol et d'un climat particulier. En fait, le sol n'a pas grand chose à voir avec la qualité d'une récolte et l'herbe la plus fabuleuse est à même de pousser sur la plupart des sols arables de la planète ( cf- chapitre sur les sols ). Le climat n'a pas non plus l'importance déterminante qu'on lui attribut, car se sont en fait et surtout les caractéristiques génétiques de la plante ( graines ) qui détermineront au premier abord la qualité d'une récolte. Caractéristiques qui se trouve être facilement manipulables par le cultivateur averti.

cannabis Les plantes mâles ne seraient pas valables au point de vue " défonce ". Ce n'est pas le cas comme nous le verrons plus loin.

L'idée selon laquelle la puissance des graines issues de récoltes successives, obtenues en pays tempérés, décroîtrait au fil des ans. Ceci ne se produit en fait que si le moment de la moisson est choisi uniquement en fonction de la maturité de la plante, alors qu'il est nécessaire de tenir compte du fait que les graines n'arrivent pas à maturité au même moment. Des problèmes de fertilisation des femelles par les mâles doivent être pris en ligne de compte, comme nous le verrons plus loin. Les meilleures herbes peuvent pousser en France et ses descendantes être toutes aussi bonnes.

L'idée qu'une plante se portera d'autant mieux qu'elle recevra plus d'engrais azoté. Lorsqu'on fait un dosage trop important d'engrais, si la plante est jeune, elle mourra, si elle arrive à maturité, sa production de résine s'en verra diminuée.

L'idée que la lumière infrarouge est bénéfique pour le cannabis. En réalité elle la prive d'énergie, l'obligeant à s'étirer maladivement vers la source lumineuse (culture intérieure).

L'idée que le sol dans lequel pousse l'herbe doit être très