Mario Monty a mis en place la réforme du marché du travail (« Fornero ») qui permettrai d’introduire plus de flexibilité sur le marché du travail en facilitant le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) et au travail temporaire ou intermittent. Il est impératif de faciliter l’accès à l’emploi pour les jeunes, les seniors et les femmes, qui sont les premières victimes de la hausse du chômage en Italie, en créant des incitations fiscales. Le recours au CDD facilitera l’insertion des jeunes sur le marché du travail et une réduction de 50% de charges sociales sera engagée en cas d’embauche de seniors au chômage depuis plus d’1 an ou de femmes au chômage depuis plus de six mois. L’âge minimum de départ à la retraite des femmes dans le secteur privé va passer de 60 à 62 ans en 2012 et même 66 ans en 2018, comme pour les hommes. Le calcul du montant des retraites ne se fera plus sur les derniers salaires perçus mais sur l’ensemble de la carrière. De plus, des crédits d’impôt-recherche et des aides à la capitalisation des entreprises seront reversés aux entreprises.
Ensuite, cette réforme du marché du travail modifie l’article 18 de la loi 1990 sur le dispositif de licenciement qui prévoyait un cumul de la réintégration et de l’indemnisation en cas de perte d’emploi. Désormais, comme dans de nombreux pays, l’indemnisation prévaut sur la réintégration.
Enfin, la lutte contre l’évasion fiscale qui représente 20% du PIB de l’Italie, est renforcée par la mise en place de système informatique « Serpico » qui permet de calculer l’adéquation entre le niveau de vie des ménages et leurs déclarations fiscales. De plus, et notamment grâce à « Serpico », les contrôle fiscaux s’accélèrent, se multiplient et se renforcent. Ensuite, il est désormais interdit de payer un montant supérieur à 1 000 euros en liquide. Et pour finir, la fiscalité sur les biens immobiliers est augmentée avec la réintroduction de la taxe sur la résidence principale qui avait été abolie en 2008.