Marivaux, le jeu de l’amour et du hasard, acte i scène 8

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Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard , acte I, scène 8 I. Une entrée en scène comiqueAprès la tension dramatique de la scène 7 (dialogue troublant entre Silvia et Dorante en domestiques), l’arrivée d’Arlequin donne de la légèreté au dialogue. 1. Comique de situation- Le quiproquo : l’ensemble de la pièce repose sur des quiproquos au sens propre (prendre qqn pour qqn d’autre). Ici, …afficher plus de contenu…

Cet égoïsme tourne même au narcissisme (« croyez-vous que je plaise ici », autosatisfaction).- Grossièreté et allusions grivoises : aucune subtilité (demander à une servante son avis est une aberration car elle ne peut dire ce qu’elle pense) et grivoiserie (allusions quasi sexuelles, devant son maître ! « entretenez-vous dans ce sentiment-là, il pourra trouver sa place …afficher plus de contenu…

Ce qu’elle dit ici involontairement, c’est qu’être gentilhomme ne s’improvise pas (« on est homme de mérite à bon marché » ajoute-t-elle dans un aparté l. 10). Alors que pour Arlequin, l’habit fait le moine, Marivaux montre qu’un maître est mieux éduqué, plus poli qu’un valet qui va nécessairement être grossier.- Cela s’observe notamment dans les manières et surtout dans le langage : Dorante emploie l’imparfait du subjonctif (l.2) quand Arlequin use d’interjections dès son entrée en scène (« Ah ») ou d’exclamations familières (« Pardi » = par

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