L'île aux esclaves marivaux scene 6
», le vouvoiement , le titre donné est une marque de respect , Arlequin imite le discours galant des maîtres en s’adressant à Cléanthis et la met en confiance en parlant de banalité. « Clarté du jour » et « Jour tendre » montre le jeu badin ( badinerie = dire ou faire en plaisantant , en prenant les choses à la légère). -Réplique de Cléanthis « Il fait le plus beau temps du monde ; on appelle cela un jour t endre » qui répond favorablement en utilisant l’hyperbole(= exagération) et un adjectif mélioratif qui insiste sur la préciosité des expressions utilisées ; « il fait » et « on appelle » 2 verbes au présent de l’indicatif , tournure impersonnelle et pronom indéfini pour insister sur le caractère banal de la conversation amoureuse , sur leur superficialité …afficher plus de contenu…
» Question rhétorique d’Arlequin qui assure une conversation sans conflit ; « Je ressemble donc au jour, Madame. » Le discours amoureux est détourné car il se fait des compliments à lui-même et la répétition du mot JOUR pour la 4è fois insiste sur le caractère superficiel de leur conversation.-« Comment ! Vous lui ressemblez ? » Cléanthis s’indigne , elle ne comprend pas , elle s’attend plutôt à être séduite par quelqu’un de courtois.-« Eh palsambleu ! » = parbleu , c’est un juron qui rend la spontanéité d’Arlequin très comique , en lui rendant sa vraie appartenance sociale sur scène ( Théâtre dans le théâtre)-« le moyen de n’être pas tendre quand on se trouve en tête à tête avec vos grâces ? » son caractère de valet est accentué par la mauvaise maîtrise du langage ⇨les allitérations en t et en r = les sons des consonnes tr tr tr t t t font ridicule , comme bête …. et contrastent avec « les grâces » de la dame qu’il est censé courtiser.-Interjection