Marketing : bandes dessinées
Contexte général
-Il y a une vingtaine d'années, les bulles et les cases ont subi une véritable gifle après des années 80 très florissantes. Mais les acteurs du secteur ont su s'adapter et inventer de nouveaux modes de promotion et de vente.
-Les bulles explosent, autrefois réservé quasi exclusivement aux jeunes, ce marché s'est étendu à une population élargie. Des milieux populaires aux intellos. Une situation impensable il y a vingt ans, quand la bulle du secteur de la bande dessinée a littéralement explosé après une décennie 80 très porteuse.
Le marché s'est repris à partir de 1995, confirme Marc Szyjowicz, propriétaire de la librairie parisienne BD Net et président de Canal BD, un groupement de 85 libraires spécialisées en BD en France, Belgique, Canada, Italie et... Chine. Mais le marché n'est pas venu du jour au lendemain.» «Il y a eu une mutation difficile avec la disparition des publications BD dans la presse, à la fin des années 80», analyse Benoît Mouchard , directeur artistique du festival d'Angoulême. Les mythiques magazines Tintin, Pilote ou encore Métal Hurlant n'ont ainsi pas résisté à cette hécatombe.
-Il y a vingt-cinq ans, Les libraires spécialisés ne recevaient pas plus de 500 BD dans l'année. Depuis, la production n'a jamais été cessé d'augmenter. Aujourd'hui, il existe une diversité extraordinaire en terme de contenus et de formats. En 2009, quelque 4.000 albums ont été réalisés en langue française (mangas, comics...).
-La vitrine s'enrichit, le développement du réseau de librairies spécialisées a aussi contribué à l'essort de ce genre artistique. Sans oublier le poids du festival d'Angoulême qui, chaque année fin janvier, occupe l'espace médiatique et offre une visibilité exceptionnelle à la bande dessinée et à ses acteurs. Et aussi le fait que des auteurs étrangers soient traduits en français a également apporté une richesse extraordinaire au marché