Membre inférieur
24 janvier 2013
Le membre inférieur.
Le membre inférieur s’étudie avec la position anatomique de référence et même les malades devront être placés dans ses positions. Rappelons brièvement ces plans : coronal / sagittal / axial. En coupe transverse, le malade est regardé du bas vers le haut : à vous de situer le côté droit et gauche sans faire d’erreur. Regardez la dynamique d’un sujet qui fonctionne et qui monte les marches d’un escalier ; il mobilise ses muscles de manière harmonieuse et coordonnée ; certains muscles agissant par synergie. Le bassin est donc très différent de ce qu’on montre en anatomie du cadavre : le bassin est animé d’un mouvement de rotation tantôt d’un côté, tantôt d’un autre. Le bassin bascule lorsqu’on se lève et qu’on s’assied. On est donc loin de la représentation figée étudiée l’an passé. Pour comprendre la pathologie de la hanche, il va falloir analyser ces vidéos. En anatomie de base, on rappelle que le bassin est constitué de trois pièces osseuses qui convergent au niveau de l’acétabulum, qui n’est pas une structure rigide inextensible ; loin de là. On identifie une corne antérieure, un toit et une corne postérieure. En ancienne nomenclature, on parle de cotyle pour désigner l’acétabulum. Insistons sur l’articulation sacro-iliaque à la suite de l’exposé. L’acétabulum recouvre le fémur d’une manière inhabituelle ; la partie supérieure de la tête en avant est pourvue de cartilage et n’est pas complètement recouverte par le cotyle. Toute cette partie antérieure est donc majoritairement non couverte avec une absence de cohérence totale. Cela se justifie par l’antéversion du cotyle et du col fémoral. Une antéversion normale est de 12 à 20°. L’acétabulum a un axe qui regarde en avant et en dehors. L’antéversion du fémur est d’une 15aine de degré, mesurable au scanner et consistant en l’angle entre le rebord Ps des condyles et de l’axe du fémur. Entre le col du fémur et la diaphyse se trouve