Memoire 2
Cette situation concerne Mme Z qui est âgée de 42 ans, elle est mariée, à 4 enfants, l’ainé est âgé de 19 ans et la cadette de 3 ans et est prise en charge à domicile pour une fin de vie suite à un cancer généralisé.
Les infirmières viennent tous les jours pour une prise des paramètres vitaux, injection d’anticoagulant tous les matins et surveillance de chimiothérapie lorsque celle-ci en a une en cours, dans ce cas celle-ci passe au domicile de la patiente matin et soir.
Ensuite cette situation concerne l’infirmière libérale qui connait Mme Z depuis 3 ans et la suit depuis le début de sa maladie qui a débuté par un cancer au poumon et qui s’est très vite généralisée.
Et pour finir, elle concerne moi-même, élève infirmière, en première année, premier stage de formation.
Je suis à ma deuxième semaine de stage, il est 8h du matin, avec l’infirmière libérale ont devait passer voir Mme Z pour lui prendre ses paramètres vitaux et lui faire son anticoagulant. Cela fait 15 jours que j’ai cette patiente en charge. On rentre dans son appartement et nous sommes accueillies par la patiente elle-même et sa dernière petite fille, qui est âgée de 3 ans et que nous voyons tous les jours lorsque nous venons.
Mme Z est une patiente très avenante, gentille, souriante et attachante de part toutes ses qualités.
Elle nous demande de venir dans sa chambre pour qu’on lui prenne ses paramètres vitaux et lui faire son anticoagulant.
La patiente est debout devant l’infirmière et moi-même et je lui demande comment elle va, si elle a bien dormi, avant de faire ses soins, l’infirmière discute aussi avec la patiente « de tout et de rien » et tout un coup la patiente se met à pleurer et nous demande si on pense que sa fille se souviendra d’elle lorsqu’elle sera grande et exprime l’injustice qu’elle ressent d’être malade et de pas pouvoir voir ses enfants grandir.
Il y a avait une émotion très forte dans la chambre de la patiente