Memoire abdel abellard
L’objectif de cette étude est d’identifier les mesures à prendre en vue de la gestion rationnelle des ressources naturelles renouvelables (sols, végétations, eaux, animaux) dans la plaine de Maribaroux. Pour y arriver, on a fait des recherches bibliographiques, des enquêtes exploratoires et des mesures sur le milieu biophysique avec des prospections sur les Ressources Naturelles (RN) et on est arrivé à comprendre leurs modes d’utilisation.
Environ 118,800,000m³ d’eau de pluie tombent chaque année dans la plaine. Elle présente un réseau hydrographique dense formé de cinq (5) grandes rivières (Massacre, Canary, Sable, Jassa, Lamatry). Ces cinq (5) rivières présentent des débits allant de 0.080m³/s à 4.624m³/s et peuvent faire l’objet d’utilisations sans problèmes (salinisation) pour l’agriculture d’après des analyses physico-chimiques. On a effectué des analyses sur trois (3) puits de la plaine et du point de vu microbiologique, l’eau de ces puits n’est pas de très bonne qualité dans 33.33% des cas à cause de la pollution causée par les coliformes.
Les analyses des différentes caractéristiques physico-chimiques des sols, au laboratoire et sur le terrain, ont révélé que ces sols sont peu évolués d’apport alluvial avec une couche superficielle très profonde dépassant 40 cm. La texture va de Limono-argileuse à Limono-argilo-sableuse avec très peu de limitations pour l’agriculture.
Le déboisement quand à lui augmente de jour en jour à la faveur de la pratique du charbon et la fabrication des planches. Il n’existe presque pas de pépinières répondant à un programme cohérent de reboisement dans la plaine