Mercantilisme et ses formes
I. Introduction 1
I. Le mercantilisme français 3 1.1. Le mercantilisme commercial 3 1.2. Le mercantilisme industriel français. 4
II. Le mercantilisme anglais 4 2.1. Le mercantilisme commercial anglais 5 2.2. Les théoriciens anglais 5 2.2.1. Thomas Mun (1571-1641) 5 2.2.2. Josiah Child 6
III. Les formes tardives de mercantilisme 6 3.1. Les post-mercantilistes anglais 6 3.1.1. William Petty (1623-1693) 6 3.1.2. Locke (1632-1704) 7 3.2. Le caméralisme allemand 8 3.3. Les post mercantilistes français. 9 3.3.1. Vauban (1633-1707) 10 3.3.2. Cantillon (mort en 1733 ou 1734). 10
Introduction
Comme l'Italie, la France ne possède pas de mines, de plus les rois de France se sont engagés dans des guerres coûteuses et ont un grand besoin de pièces d'or et d'argent. La hausse des prix qui commence au début du 16ème siècle concerne aussi bien les rois que leurs simples sujets, elle perturbe les projets politiques et militaires. Les esprits les plus aiguisés se sont alors penchés sur la diminution de la valeur de la monnaie. En 1566, un conseillé de Roi, M. Malestroit publie un livre intitulé "paradoxe touchant le fait des monnaies et l'enchérissement de toutes choses", il étudie la hausse des prix, prix qui ont été multipliés par 4 ou 5 en quelques dizaines d'années. Il soutient qu'il n'y a pas eu de véritable augmentation des prix, en ce sens que la hausse est purement nominale et résulte de la diminution du poids de métal précieux contenu dans chaque pièce. C'est à dire qu'il fallait donner plus de pièces pour une même quantité de marchandises mais que cela revenait un peu près au même poids d'or ou d'argent, en d'autres termes, ce sont les politiques d'altération de la monnaie qui sont responsables de la hausse nominale des prix. Un grand juriste et politiste français, Jean Bodin (1530-1596) a répondu en 1568 par un ouvrage intitulé "Réponse au paradoxe de M. de Malestroit touchant le fait des monnaies