Merleau ponty signes- philosophie
Selon Alain, dans Les idées et les âges, souligne que l’enfant bien avant de penser, il parle. Un réseau de signe naît et est transmit, en formant des idées qui font que le jeune homme, bien avant de comprendre le geste qu’il a effectué, est compris par son entourage. C’est une des raisons du pourquoi Alain affirme : « Ne demandez donc point comment un homme forme ses premières idées ; il les reçoit avec les signes ; et le premier éveil de sa pensée est certainement, sans aucun doute, pour comprendre un signe. […] C’est en essayant les signes qu’il arrive aux idées ; et il est compris bien avant de comprendre ; c’est dire qu’il parle avant de penser ». Dans l’étude qui nous est proposé, Merleau-Ponty dans les Signes, analyse le phénomène de la parole, qui ne peut se réduire à la langue des grammairiens. Contre une philosophie idéaliste qui voit en la parole le signe de la pensée, Merleau-Ponty cherche à retrouver le corps du signe, antérieure à notre conscience « primitive ». Ici s’annonce l'idée de notre appartenance à un monde « préconstitué » où le sens est déjà là, de même que le langage, que nous ne faisons que réinvestir.
Dès lors, Merleau-Ponty étudie la relation qu’à le langage et la parole, en affirmant que le langage consiste à traduire une pensée préalablement constituée dans notre esprit, tel un moyen d'exprimer des idées et des émotions.
L’argumentation commence par une opinion générale, Merleau-Ponty part sur une observation avérée par le plus grand nombre de personne. En se sens, le sens d’une signe, d’un mot ou d’une expression découle d’un principe extérieur et supérieur par rapport à nous, tout comme les idées qui se forment dans notre pensée en essayant de retranscrire une sonorité ou une image. De certes façon, nous apprivoisons d’avantage une idée lorsque nous l’associons à une image qui nous renvoie à l’objet en question ; lorsque par exemple un enfant bien avant de pouvoir parler