Micromégas publié en 1752, mais a sens doute été écrit en 1738. Voltaire, sous l'influence de Mme du Châtelet s'intéresse à la pensé de Newton (1642-1727) savant et physicien anglais qui a découvert les lois de la gravitation universel, le mouvement des comêtes qui expliquée les marées par l'attraction lunaire et solaire et qui a décomposé la lumière à travers le prisme. La connaissance de l'oeuvre de se savant conduit Voltaire à utiliser la force nouvellement découverte, l'attraction universel, grâce à laquel le héro du conte philosophique quitte la planéte Sirus puis avec son compagnon le nain de Saturne, se proméne à travers les espaces intersidéraux et apprend à ne pas juget toute chose de son seul point de vue.

La relativité du conte (Question N°1 et 2). L'instant et l'éternité (Question N°3 et 4). La morale et le déisme de Voltaire (Question N°5 et 6).

I. La première phrase de Micromégas formule l'une des thèse principale du conte, l'insatisfaction universel des êtres vivants face à leur condition. La leçon de sagesse que veut transmettre le récit est qu'il faut accepter avec modération et avec le sourire notre condition quelle qu'elle soit. Micromégas utilise (L.1 à 5) de nombreux modalisateurs (L.1) "un peu", "forte au dessus de nous", "fort supérieurs", "peut être", "jusqu'a présent" mette l'accent sur la prudence, sur la mesure dont Micromégas sait faire preuve. Micromégas est sens doute le double de Voltaire, il représente dans ce conte une figure de philosophie. Les expressions "forte au dessus de nous" et "fort supérieurs" se réponde, Voltaire place ainsi son héro dans une position intermédiaire qui selon lui est la condition de toute créature. Ensuite la conversation développe et illustre sur un ton mystérieux, mi-plaisant la thèse que le bonheur est lié à l'acceptation de la condition de chacun. La fantaisie apparaît dans la conclusion des propos de Micromégas (L.4 à 5) avec une litote "personne ne m'a donné des nouvelles positives