Militantisme
Baptiste PEPION
L2 AES groupe 3
Si les manifestations contre la réforme des retraites ont attiré du monde dans les rues à l'appel des syndicats, ceux-ci paraissent avoir de moins en moins de monde à leur coté pour mener des actions non ponctuelles. De moins en moins de personnes se déclarent comme faisant parti d'un syndicat. C'est un phénomène que l'on ressent également dans les partis politiques, de droite comme de gauche.
Le militantisme est l'activité, l'attitude d'un militant dans le domaine politique, syndical, associatif… C'est le fait de lutter pour une cause, une idéologie, un parti.
Dès lors, on peut se demander : Ne peut-on nuancer le déclin massif du militantisme en y incorporant de nouvelles formes? Pour répondre a cette question, nous allons d'abord nous intéresser au déclin du militantisme traditionnel
I/ Un déclin certain du militantisme
Dans cette section nous allons présenter le déclin du militantisme à travers quelques chiffres mais aussi et surtout à travers ses causes, tout d'abord dans les partis politiques et chez les syndicats.
L'image des partis politiques à la base du déclin Au niveau des chiffres, le constat est accablant pour les partis politiques. Le Parti Communiste est le parti qui a subi le plus de perte au niveau des adhérents. Il y a 50 ans, il ne comptait pas moins de 500 000 adhérents. Aujourd'hui il n'en reste plus que 127 000. Au niveau du Parti Socialiste, on estime à 200 000 le nombre d'adhérents, soit le même nombre qu'en 1988, pour un parti qui en comptait 300 000 à l'époque de la SFIO sous la 4ème République. Le constat n'est pas plus reluisant a droite où l'UMP culmine à 215 000 adhérents, soit 116 000 de moins que le RPR de moins qu'en 1984, alors que l'UMP est l'union du RPR et d'autres importantes composantes. On estime enfaite que le noyau RPR de l'UMP s'est délesté de la moitié de ses militants. Vers la fin des années 80, la gauche s'est délestée d'un nombre conséquent