Sources immatérielles : vases, amphores, icônes portant des épitaphes. Rapport entre l'image et l'objet. Attention, l'immatériel représente le texte sur l'objet, si l'intérêt porte sur l'objet, il s agit alors d'une source matérielle. On peut donc interpréter la source immatérielle contrairement à la source matérielle qui elle donne plus d'informations tacites. Textes ou images sur objet donne lieu à la frontière entre matériel et immatériel. Source fiable car directe, on voit la source telle qu'elle a été réalisée.
Classification des sources matérielles :
Inscrite ou non (inscrite>non inscrite car information directe)
Exemple : collier d'esclave soudé autours du cou de l'esclave. Gravé sur le collier, tel un chien, la description de l'esclave.
Tesson de céramique (poterie), les athéniens avait institué que si on trouvait plus de 6'000 tessons portant le même nom d'un politique (ici Aristide) il pouvait se trouver exilé car trop dangereux pour l'Empire. Cet objet prend sa valeur car on sait d'où il vient et est mis en relation avec les sources littéraires.
Tombeau d'un aristocrate (saut d'une diapo), tombeau très grand, sa taille nous montre déjà l'importance de l'hôte, plaque gravée en latin détaille le nom et la carrière politique du personnage.
L'Égypte a été prise par Alexandre le Grand puis l'Égypte est devenu romaine elle a donc 2 langues officielles, le latin et le grec, ce qui explique que la majorité des papyrus trouvé en Égypte étaient écrits en grec.
Avec ces exemples, on peut étoffer notre classification en rajoutant de transmission directe ou indirecte.
Démosthène a écrit un discours en grec puis ce texte a été traduit et réécrit plusieurs dizaines de fois avant de se retrouver aujourd'hui sur internet traduit en français, ce qui nous apprend que avoir accès à une source de transmission "directe" passe par plusieurs stades ce qui permet de définir les textes par sources matérielles directes ou copies (cf. présentation du 24 septembre).