Minimémoire en médiation
Je suis assistante de service social de formation et j’exerce au sein de collèges. Je mène des entretiens auprès de jeunes et des parents. Cependant, des situations difficiles m’amènent à me poser et questionner sur le sens réel de mes interventions, surtout lorsque je m’entretiens avec plus de deux personnes. Heureusement que des règles leur sont informées et expliquées dans le but d’éviter tout débordement. Quel autre outil puis-je utiliser afin de mener au mieux mon travail ?
J’ai fait des recherches sur le net. J’ai découvert qu’à l’université de Tahiti, la médiation y est proposée. Quel fut l'écho en moi? Qu'est-ce qui me parle dans la médiation? Ce qui me parait humainement riche dans cette démarche ? Quelle posture adopter ?
Enfin, dans quel domaine pourrais-je appliquer ma compétence de médiateur ?
I Pourquoi cet intérêt pour la médiation ?
Le jeune se déscolarise. Quelle autre solution puis-je avoir pour l’accompagner?
Ia) Vers un outil de travail
Au sein de collèges en Polynésie Française, l’assistante de service social scolaire intervient lorsque le jeune âgé de moins de 16 ans s’absente pour plus d’une semaine et que la conseillère principale d’éducation a des difficultés à travailler en partenariat avec lui et sa famille. Elle atteint ses limites d’intervention (soit la communication entre elle et le jeune est difficile ou les parents restent injoignables). Elle interpelle alors l’assistante de service social scolaire afin de rétablir les liens avec la famille et le jeune.
Par sa mission, l’assistante de service social scolaire effectue alors des visites à domicile après avoir eu l’adhésion des familles. Elle s’entretient avec le jeune et ses parents en leur expliquant d’abord son intervention qui est basée sur la confidentialité et la compréhension de
la situation, sans jugement, dans lequel le jeune se trouve (pourquoi autant d’absence ?). Après des rencontres et des entretiens confidentiels, un contrat oral est