Mme de sévigné
Marie de Rabutin-Chantal vit néanmoins une jeunesse choyée et heureuse, d’abord chez son grand-père, Philippe de Coulanges, puis, après sa mort en 1636, chez le fils aîné de celui-ci, Philippe de Coulanges.
Un autre oncle, l'abbé Christophe de Coulanges, dit "le bien bon", sera son ami paternel et l'administrateur de ses biens. Une solide éducation, guidée en partie par l'oncle Christophe, lui vaut une connaissance parfaite de l’italien, assez bonne du latin.
En 1644 elle épouse le marquis Henri de Sévigné1 (1623-1651) et devient veuve à vingt-cinq ans en 1651, quand son époux est tué lors d’un duel contre François Amanieu, seigneur d'Ambleville, chevalier d'Albret, pour les beaux yeux de Mme de Gondran, sa maîtresse.
Son époux fut inhumé dans l'église du couvent des Filles de la Visitation Sainte-Marie, rue Saint-Antoine à Paris, de nos jours Temple du Marais. Elle en eut un fils, Charles (12 mars 1648 au château des Rochers - 26 mars 1713 à Paris), baron de Sévigné, dit le marquis de Sévigné, marié à Jeanne Marguerite de Mauron, mais sans postérité et une fille Françoise de Sévigné (10 octobre 1646 - 13 août 1705).
Elle a pour cousin germain le chansonnier Philippe-Emmanuel Coulanges, époux de Marie-Angélique de Coulanges, également épistolière de renom.
Sa grand-mère paternelle Jeanne de Chantal est fondatrice de l’ordre de la