Model mundell fleming
A partir du modèle de base IS/LM en économie fermée, on procède par étapes : on prend tout d'abord en compte les exportations et les importations, puis on ajoute les taux de change, d'abord fixes, puis variables. On obtient alors IS/LM en économie ouverte.
Dans ce modèle, l'identité comptable entre emplois et ressources s'écrit :
Y=C+I+G+Exp-Imp.
On prend ensuite en compte le taux de change, qui est un indicateur de prix relatifs entre pays. Les quantités de biens exportées et importées dépendent généralement du niveau du taux de change. Les exportations sont alors supposées être une fonction décroissante du taux de change. (une dépréciation de la monnaie nationale provoque une augmentation des exportations).
Les importations dépendent à la fois du revenu national et du taux de change : la valeur en devises des importations est supposée être une fonction croissante du taux de change.
Si la condition de Marshall-Lerner est vérifiée, c'est-à-dire si la somme des valeurs absolues des élasticités-prix des exportations et des importations est inférieure à 1, toute dévaluation entraîne une hausse de revenu.
La prise en compte des mouvements de capitaux :
Outre les flux de marchandises représentés par les importations et les exportations, les relations entre pays se caractérisent par des mouvements de capitaux qui cherchent notamment à tirer parti des différences entre les taux d'intérêt qui prévalent dans le pays et dans le reste du monde. Robert Mundell et John Fleming ont proposé de les intégrer au schéma IS/LM. L'idée de départ du Modèle Mundell-Fleming est que les mouvements de capitaux entre le pays et le reste du monde dépendent de l'écart entre le taux d'intérêt du pays et celui qui prévaut "à l'extérieur", le taux de change étant supposé fixe. Si le mouvement de capitaux compense le solde entre exportations et importations, alors la balance des paiements est équilibrée. Pour un taux de