Moderato cantabile
D’après «Moderato Cantabile» de Marguerite Duras I. Quel rapport entretient-elle avec les codes et les normes ?
RAPPEL :
A. Codes linguistiques : vocabulaire soutenu ou simple, l’écart volontaire, prise de distance par rapport au cliché, malmené, mauvaise traduction, mauvais auteur, mauvaise orthographe,… B. Codes littéraires : une histoire, des personnages avec un caractère moral et physique décrit, une impression de réalité, espace lieu (lieu commun), espace temps, stéréotypes thématiques (poncifs),… C. Codes sociaux : Ils viennent de l’histoire et sont construit par l’homme, stéréotypes idéologiques. DANS « MODERATO CANTABILE » :
A. Codes linguisitques : Le vocabulaire est banal et simple à comprendre. Par contre, l’auteur prend ses distances par rapport aux clichés linguistiques.
B. Codes littéraires :
* L’histoire :
L’auteur ne respecte pas les codes littéraires. Plus précisement sur les points suivants : * La situation initiale : Anne Desbaresdes et son enfant sont chez Mademoiselle Giraud. Cette dernière enseigne le piano à l’enfant.
* Un élément perturbateur : Tout à coup ils entendent une femme crier. Il y a eu meutre au café en bas de l’immeuble de Mademoiselle Giraud.
À la fin du livre, le meutre n’est pas résolu. L’auteur laisse une très grande liberté d’interprétation concernant cet élément.
Les personnages ne sont pratiquement pas nommés dans le livre. Le fils est appelé l’enfant, la propriétaire du café est appelée la patronne, Chauvin est appelé l’homme dans une grande majorité du livre et il y a Mademoiselle Giraud, dont on ne connait pas le prénom. Le seule personne nommée tout au long de l’histoire est Anne Desbaresdes, l’héroïne. Cette nommination peut être considérée comme un mise en avant de Anne Desbaresdes. En effet, appeler les gens par leur nom et prénom est une marque de respect, d’attention.
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