Moi cote d'ivoire etc
Le premier ministre kényan, Raila Odinga, avait laissé entrevoir une éclaircie en déclarant que Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara avaient "accepté de se rencontrer pour un face-à-face" sous "certaines conditions". Mais cette annonce a aussitôt été démentie par le camp Ouattara.
Afin d'aider à mettre fin à la crise, Washington s'est dit prêt lundi à "envisager" l'accueil aux Etats-Unis de Laurent Gbagbo, dont les parents sont installés à Atlanta. "Nous voulons qu'il parte. S'il veut venir ici, nous envisagerions bien sûr cette possibilité", a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat. "Mais toutes les possibilités risquent de disparaître rapidement", car "il s'obstine."
"Nous n'allons pas céder", aurait promis dans ses vœux du Nouvel An le président sortant.
Un échec du dialogue pourrait replonger le pays dans les violences, alors que 179 personnes ont déjà été tuées depuis mi-décembre selon l'ONU (Organisation des nations unies). Son secrétaire général, Ban Ki-moon, a affirmé que les Nations unies feraient tout pour accéder aux sites d'éventuels charniers.
M. Sarkozy a appelé "toutes les parties à respecter le choix du peuple ivoirien". Selon lui, les "enjeux du défi" dépassent le cas de la Côte d'Ivoire : "Ils concernent toute l'Afrique, un milliard d'habitants. Les Etats africains (…) construisent chacun dans le contexte qui est le leur une vie démocratique, et la première exigence d'une vie démocratique, c'est le respect du suffrage universel."
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