Les mouvements populaires récents en Tunisie, en Egypte, ont montré que si le peuple n’a pas sa place dans les institutions, un jour il peut la demander avec force.

DE QUELLE LA PLACE DISPOSE LE PEUPLE SOUS LA VE RP ? telle est la question que nous devons traiter.
Pour cela, il faut définir le mot « peuple ». Pour ce sujet, on peut le définir comme Rousseau et les jacobins : c’est « l’universalité des citoyens ».
Il faut ensuite dire ce qu’est la Ve RP. C’est le régime actuel de la France depuis 1958.
Quant au mot « place », il évoque l’idée d’une position, d’un rôle dans un ensemble : ici l’ensemble des institutions de la Ve.

On peut donc comprendre le sujet comme une interrogation sur le rôle de l’ensemble des citoyens (peuple) dans l’ensemble des institutions politiques. Ce sujet est en liaison avec la démocratie. Or, la C de 58 affirme que la RP est démocratique et donc on peut dire que, par principe, le peuple a une place centrale sous la Ve.
La France a toujours eu des régimes qui prétendaient être démocratiques depuis 1789.
Mais, en réalité, tous ne l’étaient au même degré. Ainsi, sous les Chartes de 1814 et 30, la démocratie était faible car il y avait suffrage censitaire et donc peu d’électeurs. Sous les Empires napoléoniens, le peuple était utilisé par l’Empereur pour confirmer son pouvoir et ses décisions au travers de plébiscites.
Mais depuis les II, III, V et Ve RP, le peuple a la place première car le suffrage est universel.
Cependant, si on se reporte à la théorie de Rousseau, le droit de vote a deux fonctions : élire des représentants et faire la loi par référendum. Dans le cadre de la souveraineté populaire, le peuple est représenté mais il peut aussi légiférer directement : démocratie semi-directe.
Or, En France, c’est le théorie opposée de la souveraineté nationale qui a été le plus souvent retenue. Sous la III et Ive, le peuple ne pouvait pas voter la loi par référendum.

Alors, sous la Ve qu’en est-il de la place du