TP4 microbiologie :
Conjugaison bactérienne

I. But et principe
Nous étudions lors de ce TP la conjugaison bactérienne. Nous disposons pour cela d’une souche d’Escherichia coli F- c’est-à-dire qu’elle possède un matériel génétique équivalent au 50eme du volume du chromosome bactérien et d’une autre, elle, Hfr qui possède des caractères phénotypiques tous positifs au contraire de la F-. Cependant, la souche F- est « streptomycine résistante » et le mutant Hfr est « streptomycine sensible ». Nous étudions donc la transmission des caractères du mutant Hfr vers la souche F- sur différents milieux de culture : Glucose, galactose, xylose, lactose et PCA.
II. Résultats
Milieu/Temps 5 10 25 40 55 70 95
PCA + T + T ++ T ++ T ++ T ++ T +++ T
Gal - + ++ ++ ++ +++ +++
Xyl + T + T + T + T + T + T + T
Glu + + + + + ++ T ++ T
Lac + + + + + + +T ++ T

+ : signifie un léger développement bactérien
++ : signifie un important développement bactérien
+++ : signifie un très important développement bactérien
T : signifie la présence d’un tapis sous-jacent aux colonies
D’après nos résultats nous pouvons affirmer qu’il existe une augmentation des colonies sur tous les milieux.

III. Interprétations
Ces résultats sont dus au phénomène de conjugaison bactérienne.
Nous pouvons faire une étude sur le caractère Lac+ (possibilité qu’à la bactérie à synthétiser l’enzyme de dégradation du lactose). Nous observons la présence de quelques bactéries de 5 à 55 minutes puis une augmentation du nombre de bactéries à partir de 70 minutes. Nous pouvons faire l’hypothèse que les souches présentes avant 70 minutes sont des souches Hfr et qu’à partir de 75 la conjugaison bactérienne a eu lieu d’où le développement des bactéries F- peuvent se développer. En effet, le caractère lac+ a été acquis par les souches F- par conjugaison bactérienne, elles peuvent maintenant dégrader le lactose et se développer dans ce milieu.
Nous pouvons appliquer ce résonnement pour les autres