« L’école des femmes », de MOLIERE
Dates :
17ème siècle : 26 décembre 1662 créée au théâtre du Palais Royal. C’est une pièce qui remporta beaucoup de critique ainsi que des recettes considérables.

Genre justifié :
C’est un genre comique: Avec des procédés comiques ( par exemple dans la acte I, scène2,3 et 4)

1) Le comique verbale (comique de mot) : * La déformation de « stradagème », « la zouche » * Les discours interrompus : la séquence du chapeau, les fausses sorties et d’Horace * Les répliques à double entente : « Cheval, âne, mulet, qu’elle ne prît pour vous » (vers 230) * Les multiples répétitions de la scène 2 ainsi que le parallélisme des répliques. 2) Le comique de geste : * Les impatiences d’Arnolphe : expression du visage ou d’autre geste (interprétation réaliste) * Le cout destiné à Georgette est reçu par le maître * Les mimiques d’Arnolphe pendant le récit d’Horace « Vous semblez chagrin … » * La scène du chapeau, la répétition du même geste 3) Le comique de situation : * Le maître à la porte de chez lui * Le propos d’Horace qui prend Arnolphe au mot, lorsqu’il tient des paroles de convenances * La confidence malencontreuse d’Horace qui raconte ses amours à celui qui ne peut imaginer être son rival * La dissimulation forcée d’Arnolphe pendant le récit d’Horace 4) Le comique de caractère : * Les colères d’Arnolphe plus ou moins outré * La curiosité indiscrète * L’obsession d’Arnolphe mais aussi la candeur supposée d’Agnès * La soumission des valets, leur mauvaise conscience 5) Le comique de mœurs : * Les relations maître/valet * Le thème du mariage des jeunes filles * La relation père/fils au 17ème siècle, Arnolphe peut être vu aussi un substitut du père qui à toute autorité sur sa « fille » Agnès.

Il faut noter une variété comique chaque procédé à des réalisations multiples et une densité comique. Les procédés comiques sont opératoires dans