MONA OZOUF CONCLUSION
Relever dans cette partie de l’essai tout élément utile à l’analyse des romans et au cours de littérature.
p.287 : parenté entre les jeunes gens décrits dans les romans : le sentiment amoureux (‘pour l’amour ils oublient tout’) + le sentiment de sortir d’une genèse, d’arriver après une fin de monde.
+p.288 : ‘les ancêtres ne donnent plus de droits, la lignée ne protège plus personne’. pp.288- 293 : Grand modèle = Napoléon : ‘on peut, au seuil d’un siècle voué à la transaction entre l’ancien et le nouveau monde, inscrire ce nom perçu comme une promesse et dont la magie survit à des décennies sans gloire’. ‘(…) ouverture vertigineuse de l’avenir à l’imagination (…) A chacun de saisir sa chance : les jeunes gens veulent vivre, aimer, réussir, bien au-delà de leur condition.
(…) La France révolutionnée ne réserve plus à quiconque de place attitrée et ne fixe à personne un avenir tout tracé.
(…) Place aux individus énergiques, aux « grands caractères »(…) aux êtres capables de choisir leur vie.
(…) La vie individuelle, avec l’ambition du bonheur, cette idée neuve, devient une expérience inédite, une stratégie, un combat où revient de façon obsédante la question(…) : qui suis-je ? Que puis-je montrer de moi qui n’appartienne qu’à moi seul, ne soit le fruit ni de ma naissance, ni des intrigues de la parentèle’
p.292 : l’énergie (…) permet de ‘se donner à soi-même ses propres fins, improviser et jouer librement sa vie [ce qui] pourrait être la définition du bonheur moderne’.
p.293 : Mais cette gloire a son revers (…) c’est d’abord qu’on ne se délivre jamais de la servitude majeure de la mort ; et celle-ci est un événement plus dramatique encore quand ont disparu à la fois la certitude de la transcendance et le réconfort de la filiation. (…)
La possibilité de faire ses propres choix, l’obligation inédite de la création de soi par soi, l’indétermination croissante de