Mondialisation et regionalisation
Introduction
Depuis très longtemps, les pays anglo-saxons considèrent que le grand brassage des biens, des personnes, des capitaux, des idées, ou des technologies est une réalité incontournable. Pour les anglo-saxons il faut analyser tranquillement les opportunités et les contraintes de ce phénomène.
Les français quant à eux hésitent entre une vision angélique et une diabolisation du phénomène de mondialisation. La perception qu'ils se font de la mondialisation est souvent très éloignée de l'appréciation qu'ils donnent lorsqu'ils ne sont pas directement impliqués. Directement impliqués, les français pensent souvent à une menace pour l'emploi alors que la France reste bien placée à l'exportation et surtout que les délocalisations subies ne concerneraient officiellement qu'une cinquantaine de milliers d'emplois.
Par ailleurs, la mondialisation actuelle met en concurrence les peuples et les systèmes sociaux et productifs.. Elle se traduit souvent par un élargissement de la pauvreté, un approfondissement des inégalités sociales et un renforcement des inégalités nord-sud à l'exception de pays à économie émergente comme ceux constituants les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). Parallèlement à cela, les droits sociaux sont très souvent réduits voire niés et les services publics sont remis en cause par privatisation. L'action des organisations internationales comme l'OMC, le FMI, la banque mondiale, ainsi que les politiques des unions régionales sont orientées vers la libéralisation et la marchandisation des activités humaines. Le modèle de développement qui a été mis en avant par le capitalisme remet en cause les limites des éco-systèmes et met donc en danger le droit des générations futures. Mais aussi les biens communs de l'humanité sont menacés par le biais de brevets et par l'existence de monopoles particulièrement dans le secteur pharmaceutique. Les français estiment que la mondialisation a souvent plus d'inconvénients que