Mondialisation
La mondialisation est devenue en une vingtaine d’années un objet central de débats, d’analyses et de représentation aux échelles nationales, européenne ou internationale, et ceci au plan politique, économique, culturel ou social.
En ce début du XXIème siècle, elle débouche sur un système, une « économie monde », de dimension planétaire.
Cependant, elle n’est en rien universelle et homogène. Les inégalités de développement social et territorial lui sont consubstantielles (inévitables) puisqu’elle repose sur une organisation hiérarchique et sur des interdépendances asymétriques (définie par et pour les Etats les plus puissants, nombre de pays et de peuples sont exclus de son architecture, de ses finalités et du partage des richesses.
Les débats sur la mondialisation opposent ceux qui considèrent le processus en cours comme allant dans le sens du progrès, de l’humanité entière et ceux qui au contraire, estiment que la mondialisation aggrave les inégalités entre grandes puissances et le reste, les nations ou les pays en développement.
L’espace mondial est marqué par la multiplication des flux de toute nature : échanges commerciaux (produits manufacturés et services), migrations, déplacements touristiques, capitaux, informations et savoirs. La révolution des transports maritimes et la libération des échanges (abaissement des barrières douanières) en sont des facteurs importants. La mondialisation c’est ces flux qui aboutissent à la mise en relation des différents ensembles du monde.
Les différents acteurs prépondérants (dominant) de la mondialisation : les Etats (qui ont permis la libéralisation de l’échange e qui la pilote aujourd’hui), les organisations institutionnelles internationales et les organisations non gouvernementales, les entreprises multinationales (qui contrôlent des unités de productions de biens ou de services dans plusieurs