Monnaie finance
BALL ET MANKIW “THE NAIRU IN THEORY AND PRACTICE”
CARLSTROM ET FUERST “EXPLAINING APPARENT CHANGES IN THE PHILLIPS CURVE”
HAUBRICH “A NEW APPROACH TO GAUGING INFLATION EXPECTATIONS”
Le NAIRU est considérée comme le synonyme du taux de chômage, c'est-à-dire le niveau du taux de chômage où il n’y a pas d’inflation. L’auteur nous explique ici le rôle et l’évolution du NAIRU.
Le rôle du NAIRU apparaît dans la construction macroéconomique, dans le but où certains auteurs comme Lucas ou Friedmann, conclut que l’augmentation de la masse monétaire influe sur l’augmentation du prix du travail, donc qu’il y a bien un impact sur l’économie de l’évolution du taux de chômage. De plus, la relation Π = k – a u où Π et u sont relié négativement n’est vrai que jusqu’en 1970 mais les valeurs observés après ne sont plus cohérent. On introduit donc la notion d’inflation anticipé et des anticipations adaptatives dans la nouvelle aquation :
Π = Πe – a ( U – U*) + v.
La variable v est le choc d’offre, c'est-à-dire ce qui entraîne une distorsion de l’évolution de l’inflation, comme l’embargo du pétrole. Elle varie plus que U. La première mentionne que l’inflation actuelle (Π) dépend de l’inflation anticipée (Πe) , ce qui suppose qu’à court terme, il n’y a pas d’anticipation donc Π = Πe donc U = U*.
La deuxième, c'est-à-dire les anticipations adaptatives qui dit que l’inflation anticipé dépend de l’inflation qui y a eu en t-1, Πe = Πt-1. Donc s’il n’y a pas de choc d’offre et de demande, il n’y aura pas de changement d’inflation, ce qui suppose qe U * est stable à court terme. Un des principes qui explique le changement constant du Nairu est l’hystérésis. En effet, ce modèle explique que le chômage naturel ne revient pas à sa valeur de départ après un choc car, il existe des dommages qui touchent les travailleurs, comme la perte de capital humain, moins d’attraction à chercher un emploi.
Après 1990, le NAIRU ne suit plus