Monnaie
Lycée Emiland GAUTHEY - Chalon-sur-Saône (71)
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Les courants de pensée économique et le rôle de la monnaie
Pas de commentaire par admin / 16 novembre 2010 par Mathilde BOHM et Xavier BALLOIS
Etudiants en BTS NRC 1ère année
Nous allons dans cet exposé opposer la vision des économistes libéraux, qui estime que les libertés économiques sont nécessaires et que l’intervention de l’État doit être aussi limitée que possible ; aux Mercantilistes et Keynésiens, qui pense que les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l’optimum économique.
Pour cela, après avoir développé les théories de pensées classiques et néoclassiques, nous étudierons les conceptions Mercantilistes et les Keynésiens de la monnaie.
Les libéraux
Le libéralisme économique est une école de pensée, qui estime que les libertés sont nécessaires en matière économique et que l’intervention de l’État doit y être aussi limitée que possible. Les partisans du libéralisme économique sont classés en deux grandes familles.
Les libéraux classiques appliquent au domaine économique les principes fondateurs du libéralisme : liberté, responsabilité, propriété. Ils considèrent que les autorités publiques n’ont ni la légitimité, ni l’information nécessaire pour prétendre savoir mieux que les consommateurs ce qu’ils peuvent ou doivent consommer.
Les libéraux néoclassiques reposent sur la théorie de l’équilibre général. Ils contestent l’efficacité des actions de l’État mais sont plus sensibles que les libéraux classiques aux critiques partant des « défaillances du marché ». Actuellement, le libéralisme économique est devenu très minoritaire.
L’économiste britannique Adam Smith (1723-1790) est le fondateur du courant classique. Il montre à travers différents travaux que les mécanismes de prix permettent naturellement au marché de s’équilibrer. De manière générale, il considère que l’Etat doit se cantonner à ses fonctions