Monologue d'harpagon , l'avare
En effet, Harpagon est véritablement fou, il l'avoue d'ailleurs lui même avec « Mon esprit est troublé » à la ligne 7. Il exprime aussi ses pensées à voix haute sous forme d'interrogations telles que «Qui peut-ce être ? Qu'est il devenu ? Où est il ? » ce qui traduit son inquiétude comme pour la disparition d'un être cher. De plus, on remarque qu' Harpagon est au plus haut point de sa folie lorsqu'il double sa personnalité. En effet, il pose des questions puis y répond instantanément, se prenant pour quelqu'un d'autre notamment aux lignes 14-15 avec « Que dites-vous? Ce n'est personne » et s'accuse lui- même du vol avec la didascalie externe, à la ligne 6 : « Il se prend lui même le bras ». De même, on remarque qu' Harpagon est désorienté, agité par la disparition de sa cassette avec la première didascalie externe: « Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans son chapeau ». Ainsi, cette didascalie nous informe sur la précipitation d'Harpagon puisque celui-ci a oublié ou n'a pas eu le temps de mettre son chapeau. Aussi, on peut imaginer qu'il se déplace en courant sur la scène et qu'il crie. De la même manière, la précipitation d'Harpagon se traduit par l’accélération du rythme avec une gradation croissante à la ligne 1 : « Au voleur ! au voleur ! À l'assassin ! Au meurtrier ! » et aussi par les didascalies internes qui nous informent des déplacements d'Harpagon tels que « Où courir ? » à la ligne 4, « Sortons » à ligne 17, « aller quérir » aussi