Monologue de titus, acte iii scène 8
Cela est visible avec la présence de la 1ère pers du sing (v.7, 8, 9, 10…). Le v.14 insiste sur cet aspect en mettant en relief la réponse à la question posée dans le 2d hémistiche : « moi-même » placé à la rime, pronom renforcé par « même », réponse lapidaire, sans verbe.· Il insiste sur le fait que c’est lui-même qui s’est placé dans cette situation : « moi seul » v.19 (le pronom ouvre la phrase, ce qui le met en valeur, et est renforcé par l’adj qui le suit). Sujet des verbes v.20 : « J’avance des malheurs que je puis reculer » (il a la possibilité de faire changer les choses, comme l’indique l’antithèse « avance » / « reculer »).· de l’utilisation de cette liberté va dépendre le sort de tt un peuple, représenté par le plur « yeux » v.47, et même du monde entier (« L’Univers a-t-il vu changer ses destinées ? » v.49, termes …afficher plus de contenu…
Ces questions n’attendent pas de réponses pr la plupart (questions rhétoriques : v.15-18, v.32-34) ou obtiennent une réponse immédiate faite par Titus lui-même : « Qui l’ordonne ? Moi-même » v.14, « Qu’ai-je fait pour l’honneur ? J’ai tt fait par l’amour » v.44. Ces questions sont la marque de la délibération : Titus cherche à savoir ce qu’il doit faire.· le souverain, censé faire preuve de force d’âme, montre ici qu’il ne sait plus s’il sera capable d’agir, de rompre avec Bérénice : futur de certitude remis en cause avec la formulation de questions (« soutiendrai-je » v.7, « me souviendrai-je » v.11, « pourrai-je » v.12). Ns sommes face à un homme qui se découvre obscur à lui-même, qui ignore s’il aura la force d’agir, d’autant plus qu’il a déjà éprouvé sa faiblesse en ne réussissant pas à avouer la vérité à